Portes automatiques piétonnes : engoufrez-vous dans les normes volontaires

Pharmacies, entreprises…, les portes automatiques piétonnes fleurissent dans le paysage urbain. En vue de garantir une pose sans accrocs, des installateurs proposent des règles de l’art communes.
Pourquoi élaborer des normes volontaires sur la mise en œuvre des portes automatiques ?
Chaque année, entre 20 000 et 25 000 portes automatiques coulissantes, neuves, sont posées en France. Et entre 6000 et 8000 portes battantes sont installées. Qu’elles soient coulissantes, battantes ou tournantes, ces portes se trouvent un peu partout et présentent différentes fonctions : isolation thermique, issues de secours et protection contre l’incendie, accès facilité pour les personnes âgées et à mobilité réduite, entrée accueillante, esthétique et confortable…
Malgré un fonctionnement intense dû au flux quasi-permanent de passants, elles affichent une durée de vie de près de vingt-cinq ans. C’est assez bluffant ! Mais cela soulève aussi des problématiques de performance et de sécurité. Pour y répondre, l’installation de ces portes doit suivre certaines exigences.
Or jusqu’à présent, il n’existait aucune norme volontaire sur la pose d’une porte automatique. N’importe qui pouvait installer une porte. Sans compter que cela entachait l’image de qualité du produit et le professionnalisme des installateurs.
C’est pourquoi les professionnels se sont mis autour de la table. Dorénavant, les maîtres d’ouvrage et/ou maîtres d’œuvre pourront citer dans leurs marchés le NF DTU 34.5 pour se référer aux règles de l’art de pose des portes automatiques piétonnes.
Les trois projets de normes volontaires visent ainsi à améliorer les pratiques d’installation ainsi que les performances des portes. Il est toutefois essentiel que les professionnels se forment et attestent de leurs compétences, par exemple via un certificat de qualifications professionnelles (CQP).
Explications de Frédéric Catherine, président de la commission BNTEC/P25C.
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